Vers 16 heures de ce jeudi 28 septembre, un militaire lance par inadvertance une roquette d’une arme RPG 7. L’engin explosif vient finir sa course dans le stade de l’Unité à quelques mètres du lieu où etait cet élément des Forces Armées de la République Démocratique du Congo à bord d’une jeep.
La bombe cause alors 12 blessés sur le champ dont le militaire lui même, détenteur de l’arme et d’autres civiles. Les victimes sont des joueurs et supporters de l’équipe de football Likonji qui préparait sa séance d’entrainement. Dépêchés à l’hôpital général provincial du Nord-Kivu, l’un de blessés a sycombé de ses blessures.
Ce bilan est confirmé dans un communiqué du cabinet du gouverneur militaire du Nord-Kivu, rendu public ce même jeudi 28 septembre dans la soirée.
Un temoin retrouvé sur place à laissé entendre que «c’est en voulant éviter un accident que le chauffeur de la jeep militaire a brusquement freiné, ce qui a déséquilibré l’élément FARDC. C’est ainsi que bombe lui a échappé en le blessant lui-même à la main».
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général-Major Peter Cirimwami a présenté ses compassions après avoir appelé la population au calme.
Quand n’est-il alors du sort réservé à ce militaire auteur de cet acte ? Un specialiste en matières juridiques pense que dans ces genres de situation, la peine prévue par la loi est la même pour l’auteur d’un incident prémédité et celui d’un acte accidentel. L’exception est accordée après demonstration de circonstances attenuantes.
« … La même rigueur qui s’appliquerait contre celui qui l’a fait sciemment c’est toujours la même qui va s’appliquer contre celui qui indépendamment de sa volonté a fait exploser la bombe. À la difference, qu’il doit y avoir une circonstance atténuante, mais encore qu’il faut démontrer cette imprudence ou l’innocence pour pouvoir bénéficier de cette circonstance atténuante… « , a-t-il dit.
Le communiqué du gouverneur a fixé l’opinion sur ce fait, car une peur passagère s’est observée dans la soirée de ce jeudi, certains habitants qui ont entendu la détonation de cette bombe redoutaient le largage d’une bombe par l’ennemi.
Meschac TSONGO, à Goma