C’était une communion populaire à Kisangani chef-lieu de la Tchopo pour Moïse Katumbi, candidat numéro 3 à la présidentielle de décembre prochain. Cet ancien gouverneur du Katanga à l’époque et homme d’affaires congolais a lancé sa campagne présidentielle le lundi. Pourtant il y a cinq ans, il avait été empêché par le régime Kabila.
« Le gouvernement actuel vous a beaucoup promis. Je vous dis que ces histoires ne se répéteront jamais. Nous allons améliorer les conditions de nos soldats qui doivent défendre notre pays, et nous allons chasser toutes ces forces qui sont dans notre pays, n’est-ce pas ? » Promet Moïse Katumbi à ses partisans venus par milliers, l’écouter.
Par cette candidature, le patron du club de football du Tout Puissant Mazembe, porte en lui, l’espoir de toute une jeunesse à la recherche du bonheur.
« Il faut d’abord un changement dans ce pays. Celui qui est à la tête de ce pays, qui a la haute autorité de ce pays, doit simplement nous apporter la paix dans l’est de la République démocratique du Congo, où nos compatriotes congolais souffrent amèrement. La jeunesse d’aujourd’hui est très éveillée, nous avons vu cinq ans de pouvoir, ils n’ont rien fait. Ils nous ont promis la sécurité, rien ne s’est passé. Ils ont promis un emploi, rien n’est venu. Ils ont promis la construction d’une route, mais rien, ils n’ont rien fait de bon », a déclaré l’un des partisans de Katumbi.
Le rassemblement de Katumbi dans la ville de Kisangani a lieu 24 heures après les meeting de ses deux principaux concurrents, le président Félix Tshisekedi et l’opposant Martin Fayulu.
Katumbi a critiqué le bilan de Tshisekedi dans l’est du pays, où l’armée combat les rebelles du M23 et d’autres groupes armés. Katumbi a accusé le président de recruter des mercenaires étrangers au lieu d’augmenter les salaires des militaires et des policiers, sans apporter de preuves.
Rappelons que le scrutin à lieu le 20 décembre prochain.