La Fédération des entreprises du Congo (FEC) qualifie de farfelue, la décision prise par le gouvernorat de province pour suspendre la gestion des péages de Lubilanji et Tshibombo par le Fond National d’entretien routier (FONER). Pourtant, démontre le gouvernorat de province, cette décision est prise du fait que le FONER a accusé beaucoup d’irrégularités depuis la cession de ses postes de péages.
Pour Willy Wilondja Wisimbua, chargé des questions de réformes, suivi et évaluation au gouvernorat de province, la décision de la gouverneure de province Julie Kalenga Kabongo suspendant la cession de la gestion de postes de péages au FONER, rentre dans ses prérogatives régaliennes.
« Juger cette décision de farfelue, ce n’est pas connaître l’historique de la cession du péage au FONER. La cession a eu lieu il y a de celà peine 16 mois, et 16 mois après, le constat est décevant. Céder la gestion des péages au FONER ne pas un cadeau qu’on lui donne. La loi impose la contrepartie en terme des prestations. Je vois mal que le patron de la FEC ici au Kasaï-Oriental prenne une attitude assez partiale, alors qu’il devait s’en réjouir, parce que si les postes de péages sont modernisés, cela va de l’intérêt de la population, et même pour la province en terme de rentabilité pour ce qui des recettes fiscales », a laissé entendre Willy Wilondja Wisimbua.
Pour votre gouverne, la suspension de la gestion des postes de péages est dûe au fait que le FONER a perçu les taxes de passages, des droits de l’État à Lubilanji et à Tshibombo sans entretien des routes périurbaines et l’aménagement desdits postes de péages, tel que prévu lors de la cession au FONER par l’ancien gouverneur Patrick Matthias Kabeya.
Ainsi pour ce faire, le conseiller près la gouverneure de province a émis le vœu qu’une mission de l’IGF soit initiée au FONER afin d’éclairer toute perception des taxes aux péages pendant 16 mois.
Victoire CILUMBA BANZA