Au lendemain de la réélection de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la Magistrature suprême, les réactions continuent à se faire enregistrer dans la sphère politique congolaise. Ceci, malgré les messages haineux que lancent les personnes de mauvaise augure cherchant à inciter la population à se lancer dans la contestation.
Pourtant, une victoire acquise grâce aux stratégies montées par une classe politique qui a adhéré à une vision celle de protéger la patrie contre ceux qu’ils ont qualifiés « des candidats des étrangers ». C’est une première dans l’histoire de la RDC, que les résultats provisoires soient publiés en plein jour et celà, sans effusion de sang avec un président triomphant qui a renvoyé aux études ses challengers au rang de figurants.
Une occasion pour Jean-Baudoin Mayo de dire à tous les détracteurs d’accepter sportivement les résultats issus des urnes, d’autant plus qu’ils reflètent la volonté du peuple congolais. Ce cadre de l’UNC de Vital Kamerhe voit mal que certains politiques parlent aujourd’hui la tribalisation des institutions.
« Soyons sérieux chers amis. Nous étions avec le président Kabila ici, qui était le président de la CENI, n’est-ce pas Ngoyi Mulunda ? Qui était président de la Cour constitutionnelle, n’est-ce pas Benoît Lwamba ? Ils étaient de quelle province. N’est-ce pas il y a eu vote dans ce pays ? Vous savez, Olivier Kamitatu c’est mon frère. Mais je suis simplement étonné de voir quelqu’un de si intelligent comme lui et ancien président de l’assemblée nationale devenir aujourd’hui transporteur de mallettes de Moïse Katumbi. Ces choses là sont très ridicules », a dit Jean-Baudoin Mayo.
Invitant le camp Katumbi et le reste à assumer leur échec, l’ancien Vice-Premier Ministre en charge de Budget rappelle que la politique a toujours eu ses calculs.
« D’abord, la politique à ses calculs. Pour commencer, Félix Tshisekedi est issu d’une grande formation politique et historique de ce pays , qui est l’UDPS. Derrière lui, en tant que visionnaire, le président Félix a réussi à avoir Jean-Pierre Bemba qui est du MLC, Vital Kamerhe avec UNC, Modeste Bahati avec AFDC, président Mboso et consorts. Bref, il n’y avait pas moyen que ces gens qui s’appellent des opposants puissent gagner Tshisekedi qui du reste avait des grands partis politiques qui sont implantés sur l’ensemble du territoire national. Ces gens étaient des grands stratèges », a-t-il ajouté.
Pour rappel, Félix Tshisekedi a été proclamé président de la République par la CENI, le 31 décembre 2023 avec 73, 34%. Une brillante réélection qui lui a permis de renvoyer ses principaux challengers au rang de figurants.
Ben AKILI