Moïse Katumbi et l’Ensemble pour la République son parti politique, avaient pourtant la possibilité de produire des preuves légales irréfutables afin de démontrer à la face du monde la fraude électorale du 20 décembre 2023, concoctée par la CENI et M. Tshisekedi. Cela aurait pu, inévitablement, discréditer auprès de la communauté nationale et internationale, les résultats provisoires de l’élection présidentielle publiés par la CENI le 31 décembre 2023.
En effet, M. Katumbi et Ensemble auraient dû concentrer tous leurs moyens sur 60 % au moins des 75.478 Bureaux de vote les plus importants. Dans toutes les circonscriptions de ces Bureaux de vote, ils auraient dû s’adjoindre les services des huissiers de justice et des clercs territorialement compétents.
Ces derniers auraient eu pour mission de dresser systématiquement des procès-verbaux de constatations matérielles de toutes les fraudes et violations de la loi électorale, portées à leur connaissance d’une part, par les témoins assermentés auprès des Bureaux de vote officiels, et d’autre part, par des responsables locaux du Parti lorsque les fraudes auraient été commises dans les Bureaux de vote clandestins (Art. 13 à 17 de la Loi n° 16/011 du 15.07.2016 portant création et organisation de la profession d’huissier de justice).
Conformément à l’article 14 de la Loi précitée, les Procès-verbaux de constatation matérielle dressés par les huissiers de justice sont, sauf en matière pénale, revêtus de la force probante. Ils font foi, et donc s’imposent, jusqu’à preuve du contraire. Ils ont la force d’une présomption de vérité.
Ces procès-verbaux d’huissiers auraient mis la CENI contre le mur, de même qu’ils auraient éventuellement contraint la Cour constitutionnelle à annuler les élections du 20 décembre 2023, dans la mesure où les graves irrégularités constatées auraient pu avoir une influence déterminante sur le résultat du scrutin présidentiel.
Dès lors, le Parti Ensemble de M. Katumbi aurait donc dû anticiper en mettant en place des stratégies idoines pour se prémunir contre la fraude électorale qu’il dénonce, laquelle d’ailleurs avait été annoncée depuis bien longtemps.
Il faut noter que toutes les sociétés utilisant le système des votes, même celles occidentales, sont confrontées au problème récurrent de la fraude électorale. La RDC n’est donc pas une exception.
La réalité objective révèle que M. Tshisekedi a tout simplement été plus malin. Il a démontré depuis 5 ans qu’il est mieux formé aux ruses et stratagèmes politiques.
A contrario, force est malheureusement de constater que les 9 candidats Présidents de la République de l’Opposition au scrutin du 20 décembre 2023 sont responsables et victimes de leur propre turpitude.
Pleurnicher ne sert à rien !
Le recours à l’article 64 de la Constitution qu’ils préconisent est une chimère. Une révolution populaire en RDC est quasi-impossible.
Surveillance.cd