Très ambitieux, l’homme fort et incontesté du Lualaba promet rapidement d’élaborer un plan stratégique dans lequel, il va se fixer deux objectifs principaux à savoir :
1. Améliorer de façon notable et durable les conditions de vie de sa population par :
– la construction, la réhabilitation et la modernisation des infrastructures socio-économiques (routes, aéroports, rails, logement, écoles, eau, électricité…) ;
– La stimulation de la création d’emploi ;
– L’augmentation du pouvoir d’achat ;
– La facilitation de l’accès de la population aux services sociaux de base ( hôpitaux, école, logement, électricité et eau).
2. Placer la Province du Lualaba parmi les provinces locomotives de l’économie de la RDC en renforçant la performance du secteur minier tout en soutenant les secteurs agropastoral et touristique.
Ainsi pour atteindre ses objectifs, Jean-Marie Tshizainga va plaider pour la synergie intersectorielle et interinstitutionnelle ainsi que la coordination des actions de développement. Il va également axer ces actions sur les résultats spécifiques attendus et va insister sur le temps précieux à maximiser pour réaliser lesdits résultats.
Dans sa gibecière, l’homme détient plusieurs projets en faveur de cette province qu’il veut absolument désenclaver et hisser au premier rang sur le plan national. Ceci va inciter substantiellement les investisseurs qui se bousculent sans détour pour venir investir dans cette riche province.
Sans candidature comme Gouverneur à la tête de la province du Lualaba, fait trembler les ennemis du développement de cette province.
Pour arriver à mettre en marche sa pensée, la stratégie choisie est celle de la diversification des activités économiques financée par la rente minière. L’agriculture et le tourisme seront de ce fait privilégiés comme nouveaux piliers pour accélérer le développement de la province et servir de support pour soutenir la volonté du changement.
«Notre programme vise à créer des parcs agricoles dans chaque territoire de notre province et privilégier la culture mécanisée et diversifiée. Quant au tourisme, nous allons cibler deux territoires, Lubudi et Mutshatsha, tous situés à proximité de Kolwezi, pour profiter, dans un premier temps, des structures d’accueil en attendant que nous les rendions automnes grâce à un vaste programme d’aménagement des voies d’accès aux sites concernés et de construction des infrastructures hôtelières».
Autant des défis à relever, autant des opportunités à capitaliser par l’État et par les opérateurs privés, conditionnant ainsi et la trajectoire du développement de la province du Lualaba à long terme.
Trois sources de financement pour relever vite le Lualaba. La province dispose de quatre sources de financement lui permettant d’avoir les moyens de sa politique. Primo. Les recettes propres constituées des impôts provinciaux et taxes d’intérêt commun et des taxes spécifiques dont la taxe sur les concentrés. Secundo. Les quotités sur divers services et redevances reçues dont, la redevance minière, les frais sur les services rendus à l’exportation. Tertio. Il y a également la rétrocession et les frais de fonctionnement reçus du gouvernement central. Une situation que reflète l’effectivité de la décentralisation par la réduction sensible de l’apport du gouvernement central.
«Les taxes et les droits découlant des activités minières vont nous permettent à réhabiliter les infrastructures sociales de base [hôpitaux, écoles, routes] et de construire des nouveaux bâtiments administratifs.
En conclusion, aimer son province, c’est lui doter des décideurs soucieux de son émergence et surtout du bien-être social.
Bref, Jean-Marie Tshizainga est et reste candidat Gouverneur à avoir sur base de son sens élevé de gestion, une grande vision pour le Lualaba.
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