De l’avis de nombreux experts, la République Démocratique du Congo possède le potentiel minier de toute l’Afrique. On retrouve dans le pays d’Afrique centrale certaines des ressources minérales les plus inestimables de la planète. De ce fait, les plus grandes firmes de la planète se bousculent aux portes de la RDC afin de signer d’importants contrats d’exploitation.
La Chine est l’un des plus grands investisseurs miniers de la République Démocratique du Congo. Le jeudi 14 mars, l’Empire du milieu a signé un contrat minier d’une valeur de 7 milliards $ avec la RDC. Ce contrat minier était en vigueur depuis 2008 et Étienne Tshisekedi a voulu renégocier les clauses de l’accord en faveur des intérêts de la RDC. Les négociations ont été âpres et Etienne Tshisekedi a usé de tout son leadership pour obtenir cet accord renégocié avec la Chine.
Les dirigeants congolais ont fait en sorte que les revenus issus de ce deal avec la Chine soient réorientés dans le domaine des infrastructures, particulièrement la construction de routes nationales. Comme on l’a signifié en début d’article, la RDC est un mastodonte du secteur minier. Le pays est le premier producteur mondial de cobalt et se trouve dans le peloton de tête des nations productrices de cuivre.
La Chine, qui est le principal investisseur minier de la RDC, a engrangé de gros bénéfices sur le territoire congolais. Les bénéfices sont stratosphériques et il est tout à fait normal que la RDC enclenche des réformes audacieuses pour obtenir sa part du gâteau. Il est reproché à la RD Congo de posséder l’un des sous-sols les plus riches du monde et de demeurer dans un état de sous-développement. La RDC est immensément riche dans bien d’autres domaines.
Que ce soit dans le secteur de l’agriculture, de la pêche, de la foresterie, la République Démocratique du Congo n’a fait qu’exploiter une infime partie de son gigantesque potentiel. Depuis quelques années, on constate que les premières autorités mettent en place des initiatives afin que les ressources naturelles du Congo profitent en premier lieu aux congolais. Des victoires d’étapes sont constatées, comme c’est le cas avec le récent accord signé avec la Chine, mais il reste encore de nombreux défis à relever.