L’université de Kinshasa, par l’entremise de son recteur, le Professeur Jean-Marie Kayembe, a organisé ce samedi, une nouvelle conférence-débat à la faculté des sciences économiques sur la rétrospective et la prospective de la gestion économique de la RDC 64 ans après son accession à l’indépendance. L’économie congolaise de 1960 à nos jours, c’est le sous-thème exploité. Cette fois-ci, l’université de Kinshasa a aligné le Professeur Godé Mpoy, député national et enseignant à la même faculté. Celui-ci a été introduit par le Professeur Kabeya Tshikuku.
Dans son exposé, le Professeur Godé Mpoy a relevé le rôle qu’a joué le Fonds monétaire international (FMI) dans l’accompagnement de plusieurs États qui ont réussi à stabiliser leur économie.
« … Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale viennent vous accompagner et à un certain niveau, vous devez apprendre à voler de vos propres ailes. La Chine, la Russie ont été accompagnés par le FMI jusqu’en 2000”, dit-il dans sa prise de parole.
Pour la RDC, qu’est ce qui fait qu’aujourd’hui la misère n’est pas allégée, s’interroge l’ancien président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa et professeur à la faculté des sciences économiques de l’Université de Kinshasa.
“Les dépenses sécuritaires ont explosé jusqu’à plus de 700 millions de dollars. Et lorsque vous prenez 1,5 milliards de gratuité, 1,6 milliards devant soutenir le programme de 145 Territoires, ce qui va rester est réduit. À l’époque, on n’avait pas les mêmes engagements”, a-t-il rétorqué.
Actuellement, poursuit-il, les performances économiques sont là et sont réelles et effectives.
“En recourant aux indicateurs empiriques, nous pouvons éclairer notre dialectique en précisant qu’à l’époque, on avait déjà oublié le transport des étudiants, voilà le gouvernement s’engage encore. Et tout ça a un coût. Depuis l’année passée, la RDC est entrée dans le top 10 des meilleures économies africaines. Comme si celà ne suffisait pas, c’est pour la première fois qu’un programme, noué avec le FMI,a été déclaré concluant. Ce qui veut dire sur le plan international que vous devenez des hommes normaux en management. Est-ce qu’il y a eu leadership de 2019 jusqu’à nos jours ? Les indicateurs sont clairs. Les performances sont là. La nouvelle théorie sur le leadership, la gouvernance, c’est que le leadership est une petite fonction séquentielle en management. Le leadership vient de la direction. Et même en étant un leader fort et quand vous rencontrez la résistance au changement, vous ne ferez rien”.
Tenant compte de la théorie du leadership et de l’apport de chaque régime, Félix Tshisekedi est en tête.
“Chaque régime a contribué à sa manière, les chiffres attestent que le premier, c’est l’actuel président Félix Tshisekedi, suivi de son frère Joseph Kabila (2), ensuite Mzee Laurent Désiré Kabila (3) et le 4ème, c’est Mobutu et Joseph Kasavubu est en 5ème position”, a conclu le professeur Godé Mpoy.
Cette conférence-débat vient mettre fin aux allégations avancées sur le manque de leadership en RDC lors de la précédente rencontre animée par Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale.
Bien avant, c’est le docteur Marie-Thérèse Sombo, ministre de l’enseignement supérieur et universitaire qui dans son mot d’ouverture,a pris parole pour saluer le leadership fort et incarné de Félix Tshisekedi, Chef de l’État, pour ses prouesses dans la réalisation des besoins de la population congolaise.
Outre le professeur godet MPOYI,le panel était aussi constitué du vice-premier ministre, ministre de l’économie Daniel Mukoko Samba, du ministre en charge du commerce extérieur Julien PALUKU Kahongya, du vice-gouverneur de la banque centrale du Congo William Pambu Pambu mais aussi du professeur David Lubo.
Cellule de Communication