L’ancien président et candidat à la présidentielle a été légèrement blessé à l’oreille par un tir lors d’un meeting, samedi. Le suspect et un membre du public sont morts. « Il n’y a pas de place en Amérique pour ce genre de violence », a affirmé le président américain, Joe Biden.
Candidat au prochain scrutin présidentiel, Donald Trump s’est fait tirer dessus lors d’un meeting en Pennsylvanie, aux États-Unis d’Amérique.Le FBI a affirmé samedi avoir identifié l’auteur des tirs contre Donald Trump.
À en croire la presse américaine, il s’agit de Thomas Matthew Crooks, un jeune de 20 ans originaire de Bethel Park, près de Pittsburgh. L »ancien pensionnaire de la Maison Blanche a été touché à l’oreille droite lors d’un meeting. Le tireur présumé et un spectateur ont été tués, deux autres membres du public du meeting sont grièvement blessés.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a qualifié dimanche d’« ignoble » la tentative d’assassinat contre l’ancien président américain, ajoutant que la violence politique constitue une menace pour la démocratie. « Je lui souhaite un prompt rétablissement. Mes pensées vont également aux personnes touchées par l’attaque. De tels actes de violence menacent la démocratie », a déclaré M. Scholz sur X.
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Réagissant à la tentative d’assissinat contre Donald Trump, le président argentin d’extrême droite, Javier Milei, a blâmé la « gauche internationale » et son « idéologie néfaste ». « Craignant de perdre les élections, ils recourent au terrorisme pour imposer leur programme rétrograde et autoritaire », a affirmé le chef de l’Etat ultralibéral.
Le dirigeant brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a de son côté appelé les défenseurs de la démocratie et du dialogue politique à « condamner fermement » l’attaque contre Donald Trump.
Le gouvernement du Costa Rica a dénoncé un « acte inacceptable » : « En tant que leaders de la démocratie et de la paix, nous condamnons toutes les formes de violence ».
Le président chilien Gabriel Boric a lui aussi condamné les tirs : « La violence est une menace contre les démocraties et elle fragilise le vivre-ensemble. Nous devons tous la rejeter. »
« Malgré nos profondes divergences idéologiques et politiques, la violence, d’où qu’elle vienne, doit toujours être rejetée par tout le monde », a souligné le président bolivien Luis Arce.