Les critiques vont dans tout le sens au sujet du processus de désengorgement amorcé récemment par le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux.
Une certaine opinion lie cette libération de certains détenus à la recrudescence de criminalité à Kinshasa, d’autres, par contre, jugent la démarche du ministre d’État Constant Mutamba d’illégal. Ils étayent la thèse de la séparation de pouvoir.
Sur son compte X, le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba indique que les désengorgements des prisons, amorcés dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa, sur instructions du Magistrat Suprême, sont légaux et réguliers.
Constant Mutamba indique que les désengorgement des prisons interviennent sur la base des listes retenues dans les commissions constituées par les Magistrats et agents pénitentiaires qui, à leur tour, proposent au ministre de la Justice les listes des prisonniers pouvant bénéficier de la libération conditionnelle, conformément à la nouvelle loi pénitentiaire.
« Rien n’arrêtera cet engagement ferme du Gouvernement à humaniser nos prisons et cachots, et à veiller à la régularisation des emprisonnements. Le salut du peuple est la loi suprême », a-t-il dit.
Pour rappel, à travers la République, plus de mille détenus ont recouvert leur liberté depuis l’avènement du ministre d’État Constant Mutamba à la tête du ministère de la Justice et Garde des Sceaux.