La chronique reste défrayée depuis le meeting du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à Kinshasa, où il avait annoncé l’éventuelle modification de l’actuelle Constitution.
La dernière réaction en date est celle du Front Commun pour la Congo (FCC), famille politique de l’ex-chef de l’État, Joseph Kabila Kabange, qui mobilise les forces politiques et sociales contre la révision constitutionnelle.
À travers un communiqué, rendu public dimanche 27 octobre, dont une copie est parvenue à la rédaction de surveillance.cd, le FCC estime qu’un tel projet vise l’instauration d’un parti-État et de la pensée unique.
« Au promoteur de ce projet, visiblement nostalgique du parti-État et de la pensée unique, qui, rêvant debout, pense ainsi se donner les moyens de régner sans partage, d’asservir notre peuple davantage et de piller le pays à volonté, le FCC, qui ne peut permettre une telle forfaiture, dit qu’il oppose un Non catégorique et cinglant à son projet funeste », renseigne ce communiqué.
À propos des avis et considérations autour de la qualité des personnes auteures de l’actuelle Constitution et du lieu de sa rédaction, la famille politique de Joseph Kabila indique que celle-ci est bien le produit du pacte républicain, lequel pacte a, ensuite, été cristallisé dans la Constitution du 18 février 2006.
« Une Constitution écrite, non pas « à l’étranger, par des étrangers », comme faussement allégué, mais plutôt – ironie du sort, à Kisangani, plus précisément à Simisimi, dans les installations de la mission catholique Saint Gabriel, en 2004, par des compatriotes représentant la diversité de la Nation congolaise, avant d’être massivement adoptée, soit à plus de 85% », souligne le FCC.
Pour le FCC si ce projet, passe, ça aura pour conséquence de dépouiller de toute légitimité l’ensemble des institutions du pays, ouvrant la voie à l’arbitraire et au chaos, et c’est le plus grave, un danger pour la paix, l’unité et la stabilité du pays; une déclaration de guerre du Président Tshisekedi au peuple Congolais.