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RDC : changement constitutionnel, Jacques Kyabula dit « OUI » et soutien le Chef de l’État

Le Gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe dit oui à l’idée du changement constitutionnel. Le leader de l’Action pour la rupture et le développement (ARDEV), a justifié son « Oui » au changement constitutionnel. Arguments politiques massues mais aussi techniques avancés par un chef de la territoriale chevronné. Le gouverneur du Haut-Katanga subit les méfaits de l’actuelle Constitution dans la gestion au quotidien de sa province. Voilà pourquoi dans son diagnostic, il relève de nombreuses faiblesses qui appellent à des corrections. Son parti reste convaincu que la mise en place d’une nouvelle Constitution permettra au pays de mieux surmonter les problèmes liés à la démocratie, au développement et surtout à la sécurité.

18 ans après sa promulgation, la Constitution de 2006 focalise le débat politique. Inchangé depuis la dernière révision de 2011, le texte fondamental a montré ses limites, indique le chef de l’exécutif provincial du Haut-Katanga lors de la grand-messe de son parti organisée du 8 au 9 novembre à Lubumbashi. Le ténor de l’Union sacrée a salué le discours tenu par le chef de l’État à Kisangani, promettant de retoucher la Constitution. A l’occasion, Jacques Kyabula Katwe a détaillé le “pourquoi” de l’option levée par son parti (ARDEV), lequel s’est directement rangé derrière le président Tshisekedi pour le changement constitutionnel.

En tant que gouverneur, je peux vous assurer que nous avons des difficultés. Et ces difficultés sont liées à notre Constitution. Nous n’avons pas la capacité d’avoir nos 40% de retenue à la source à cause de la Constitution. Voilà pourquoi nous disons que pour l’intérêt de la population du Haut-Katanga, nous devons appuyer cette initiative qui vise à changer la Constitution de notre pays, a-t-il tranché devant ses milliers de militants. Tonnerre d’applaudissements.

Membre de l’Union sacrée et parti allié de l’Udps, l’Action pour la rupture et le développement a, dans une déclaration à l’issue de son mini-congrès de deux jours, rappelé l’importance de changer carrément la Constitution du 18 février 2006. Les faiblesses de cette loi fondamentale ont poussé les cadres d’ARDEV à reconsidérer la nécessité non pas d’une révision mais plutôt d’un changement de la Constitution. Des écueils insurmontables appelés à être bannis. Les cas du coût élevé du financement du cycle électoral à tous les niveaux, la création des institutions budgétivores quant à leur entretien et souvent en conflit de fonctionnement entre-elles, la lourdeur du régime parlementaire qui réduit les prérogatives du chef de l’État, obligé de subir les pesanteurs des procédures parlementaires mais surtout la lourdeur constatée dans la mise en place des animateurs issus des élections.

Devant ces obstacles, la direction du parti de Kyabula plaide désormais pour un nouveau texte constitutionnel, qui doit répondre aux aspirations profondes de la population. “Nous exigeons le changement de la Constitution de 2006 par une nouvelle Constitution qui répond aux aspirations profondes du peuple et adaptée aux réalités internationales, nationales, provinciales et locales, ce qui est non seulement une nécessité mais une urgence”, insiste la déclaration.

A haute voix, les participants ont également recommandé de revoir le mandat du chef de l’État, de 5 à 7 ans, même cas pour les gouverneurs des provinces. “Envisager de faire passer de 5 à 7 ans le mandat du chef de l’État et des gouverneurs renouvelables une seule fois dans l’optique de permettre la réalisation de leurs projets, sécuriser les mandats des gouverneurs qui ne peuvent plus faire l’objet des motions sauf en cas de manquement grave ou de fautes lourdes avérées”.

Devant ces obstacles, la direction du parti de Kyabula plaide désormais pour un nouveau texte constitutionnel, qui doit répondre aux aspirations profondes de la population. “Nous exigeons le changement de la Constitution de 2006 par une nouvelle Constitution qui répond aux aspirations profondes du peuple et adaptée aux réalités internationales, nationales, provinciales et locales, ce qui est non seulement une nécessité mais une urgence”, insiste la déclaration.

A haute voix, les participants ont également recommandé de revoir le mandat du chef de l’État, de 5 à 7 ans, même cas pour les gouverneurs des provinces. “Envisager de faire passer de 5 à 7 ans le mandat du chef de l’État et des gouverneurs renouvelables une seule fois dans l’optique de permettre la réalisation de leurs projets, sécuriser les mandats des gouverneurs qui ne peuvent plus faire l’objet des motions sauf en cas de manquement grave ou de fautes lourdes avérées”.

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