Magistrats civils et militaires, Associatios d’aide aux victimes et les avocats ont pris part à un colloque sur l’accompagnement judiciaire des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu.
Organisé par le Fonds National de Réparation des Victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité Fonarev en sigle, cette activité a offert un cadre de réflexion entre parties prenantes sur l’accompagnement judiciaire des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et victimes de crimes contre la paix en vue de capitaliser les expériences et leçons apprises par d’autres acteurs à ces sujets pour orienter efficacement l’action du FONAREV.
Durant deux jours de travail, soit du 12 au 13 novembre 2024 dans la salle de Conférence de l’hôtel New Riviera, l’experts du FONAREV ont expliqué aux participants les contenus de la loi relative à la protection et à la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité
A cet égard, le Conseiller technique de la CIA-VAR a expliqué aux participants la justice transitionnelle, les missions du FONAREV qui est celui de venir en aide aux victimes des violences sexuelles liées aux conflits afin que ces dernières trouvent réparation et soient remis dans leurs droits
A l’issue du colloque, quelques recommandations et suggestions ont été formulées au FONAREV notamment :
- Indemnisation des victimes possédant déjà des décisions de justice;
- Que le Fonarev ne soit pas un mort né;
- Que le Fonarev multiplie ses représentations dans les zones périphériques des provinces touchées par les affres des confits
Pour conclure l’activité, le sous-directeur de la Direction de l’aide à la justice et au recouvrement au sein du FONAREV, Monsieur Theo TSHILENGE a indiqué que ce colloque était un succès, un moment de partage d’expérience et cela va permettre au FONAREV d’adapter la prise en charge des victimes aux différentes recommandations.
Jacques Munene