Dans le cadre de contrôle parlementaire, un groupe des députés a déposé, ce vendredi 22 novembre, une Motion de défiance contre Alexis Gisaro, ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux publics.
57 au total, ces députés signataires reprochent à ce membre du Gouvernement en poste depuis 2021, l’état de délabrement très avancé des infrastructures de son secteur.
« Faisant sienne la vision de son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Gouvernement de la République par le biais de votre Ministère a eu à initier et piloter plusieurs projets de réhabilitation et construction des voiries urbaines, drainages et routes nationales à travers le Pays entre autres projets : Kinshasa zéro trou, Tshilejelu », peut-on lire dans la Motion de ces élus.
Et de poursuivre :
« Force est de constater malheureusement qu’à ce jour, la plupart de travaux financés ont été lancés et arrêtés par la suite et d’autres n’ont jamais connu un début d’exécution. Fort de l’engagement du Président de la République d’offrir au Peuple Congolais les conditions de vie descentes notamment dans les secteurs sociaux de base, votre ministère peine à traduire en acte la ferme volonté de Son Excellence Felix-Antoine TSHISEKIDI TSHILOMBO pour le bien être de son Peuple. En parcourant le Pays, il s’observe une absence quasi-totale des travaux de grandes envergures devant donner une lueur d’espoir d’un lendemain meilleur au Peuple Congolais. »
Ces élus du peuple regrettent la disparition des « routes du jour le jour en pleine capitale, qui est le miroir d’un grand, la République démocratique du Congo ».
Dans cette lettre de transmission de la motion signée par le député de la mosaïque UDPS, Marcel Zuma, élu de Bondo dans le Bas-Uele, ces députés nationaux fustigent également le dysfonctionnement des structures rattachées et relevant de ce ministère.
Rappelons qu’il y a peu, Alexis Gisaro était devant la représentation nationale pour répondre aux questions orales avec débat initiées par quelques élus. Les réponses dont la plupart n’ont pas rencontré l’assentiment de ces représentants du peuple au niveau national.