Le débat sur la révision de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC) continue de diviser les acteurs politiques, mais un appel à l’unité a récemment été lancé par Marie-Josée Ifoku, ancienne candidate à la présidentielle.
Lors de son passage dans l’émission « Le Débat au Féminin » sur Top Congo, Ifoku a plaidé pour un dialogue national inclusif impliquant toutes les forces politiques, y compris les figures de l’opposition comme Martin Fayulu, Moïse Katumbi et l’ex-président Joseph Kabila, afin de répondre aux aspirations du peuple congolais.
L’Appel à l’Unité nationale
Marie-Josée Ifoku a souligné que la révision de la Constitution ne peut être un processus isolé. Pour elle, la crise politique persistante et les difficultés sociales rencontrées par le peuple congolais nécessitent un consensus national. « Fayulu, Katumbi, Kabila et moi, unissons-nous pour proposer une nouvelle République qui serve le peuple congolais », a-t-elle affirmé.
Ce message d’unité dépasse les clivages politiques et appelle à un effort commun, tout en mettant en avant l’urgence de prendre des décisions au bénéfice des Congolais.
Un processus inclusif pour la nouvelle république
Si la question de la révision de la Constitution est sur la table depuis plusieurs années, avec des propositions de réformes venues de différents courants politiques, Marie-Josée Ifoku a rappelé que la véritable opportunité se trouve dans la construction d’une Quatrième République.
Elle a expliqué que cette nouvelle République, qui pourrait passer par une révision ou une refonte totale de la Constitution, doit refléter un processus démocratique et inclusif. Selon elle, les propositions révisées doivent être le fruit de discussions entre toutes les forces politiques, y compris celles de l’opposition, afin d’assurer une représentativité et une stabilité durable.
L’importance du dialogue pour le bien du peuple
Marie-Josée Ifoku a également évoqué la souffrance du peuple congolais face à une situation politique et économique souvent instable. Elle a insisté sur le fait que la politique devrait toujours être au service de la population.
“Le peuple souffre. Il est temps d’aller au-delà de nos divergences pour proposer un projet qui protège et améliore les conditions de vie des Congolais”a-t-elle déclaré.