Le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a échangé, ce 05 décembre 2024, dans son bureau au Palais du Peuple, avec une délégation du Sous-comité pour la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants (SPT) venue faire un plaidoyer sur la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains.
Le chef de cette délégation, Hamet Saloum Diakhate a expliqué d’entrée de jeu que le SPT est un des mécanismes des Nations-unies chargé de la prévention de la torture et autres formes de mauvais traitements. Il a commencé ses travaux en février 2007. À ce jour, 93 États de toutes les régions du Monde ont ratifié et adhéré au protocole facultatif se rapportant à la convention des Nations unies contre la torture (OPCAT). Ce protocole donne au SPT le droit de se rendre dans tous les lieux de privation de liberté de ces États et d’examiner le traitement des personnes qui y sont placées.
Au sortir de l’audience, Hamet Saloum Diakhate a souligné que la démarche de la délégation consiste à accompagner le pays à mettre en place le mécanisme de suivi contre la torture sur le plan légal. D’où cette rencontre avec le président du Sénat par où le projet de loi y relatif devra passer après son adoption au conseil des ministres.
« Nous sommes venus pour leur montrer que nous sommes effectivement prêts à les accompagner dans la procédure de la mise en place de ce mécanisme de suivi et de bien collaborer avec les représentants des Nations-unies en ce qui concerne le renforcement des capacités dans la prévention de la torture et autres formes de mauvais traitements », a-t-il dit devant la presse.
Il sied de signaler que le président Sama Lukonde était accompagné dans cette audience par le président de la commission Ad-hoc, l’honorable Lodi, par ailleurs président de la Commission PAJ ainsi que le directeur adjoint de son cabinet, Maître Valéry Mukasa.
Cellcom/Sénat