L’histoire révèle que le pays a déjà été élu deux fois membre non permanent au Conseil de sécurité, pendant la période de 1982 à 1983, puis de 1991 à 1992.
La République démocratique du Congo a lancé mercredi 18 décembre à Kinshasa sa campagne de candidature pour un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2026-2027, lors d’une cérémonie officielle.
Le plus grand Pays de l’Afrique centrale, la RDC a déjà été élue deux fois membre non permanent au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) : pendant la période de 1982 à 1983, puis de 1991 à 1992 lors de la guerre du Golfe, a rappelé Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre des affaires étrangères devant des diplomates et des responsables congolais.
«Notre pays a joué un rôle essentiel dans la condamnation de l’Irak pour son invasion du Koweït », a-t-elle déclaré. Après plus de trois décennies d’absence au Conseil de sécurité, notre pays se porte à nouveau candidat, soutenu par l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) », a-t-elle poursuivi.
Le 25 septembre, le président congolais, Félix Tshisekedi, avait annoncé la candidature de la RDC pour ce siège à l’Assemblée générale de l’ONU. Le jour même, à Kinshasa, quelques centaines de personnes avaient manifesté contre cette initiative, dénonçant « des violations des droits de l’homme » répétées dans le pays. L’élection pour ce siège de membre non permanent au Conseil de sécurité est prévue en juin 2025.
Si elle est élue, la RDC compte « influencer le débat sur la réforme des opérations de maintien et de consolidation de la paix, ainsi que la réforme du système de sécurité collective des Nations unies. »
Le Conseil de sécurité est considéré comme l’organe le plus puissant des Nations unies. Il est chargé de maintenir la paix et la sécurité internationales, peut prendre des décisions juridiquement contraignantes et a le pouvoir d’imposer des sanctions ou d’autoriser l’usage de la force. Plusieurs pays africains, dont l’Afrique du Sud et le Nigeria, réclament pour l’Afrique des sièges permanents au Conseil de sécurité.