À Kananga, chef-lieu du Kasaï-Central, Félix Tshisekedi s’est adressé à une foule nombreuse et attentive.
Le chef de l’État, fraîchement reconduit pour un second mandat, a réitéré sa détermination à transformer la République démocratique du Congo.
«Regardez comment je vais travailler pendant mon mandat. Après, je reviendrai ici pour vous demander si vous êtes contents du travail abattu ou non », a-t-il déclaré avant d’ajouter une phrase forte qui a marqué les esprits : «Si vous n’êtes pas satisfaits de mon travail abattu à l’issue de mon mandat, jetez-moi des pierres.»
Par ces mots, Félix Tshisekedi s’engage à se soumettre au jugement du peuple, symbole d’une gouvernance placée sous le signe de la transparence et de la responsabilité.
Ce discours intervient dans un contexte où le chef de l’État Félix Tshisekedi souhaite asseoir sa légitimité en répondant aux attentes d’une population en quête de changement.
Mais au-delà des promesses, Félix Tshisekedi s’est prononcé sur une question sensible : la révision constitutionnelle.
«Une fois les discussions terminées, la proposition viendra pour vous. Si vous voulez qu’on change la Constitution, on la changera. Si vous voulez qu’elle reste, elle restera ainsi », a-t-il assuré, appelant à un débat démocratique et inclusif.
Dans le même élan, le Président Tshisekedi a dénoncé les manipulations et fausses informations véhiculées par certains acteurs politiques qu’il accuse d’avoir contribué à la crise du pays.
«Certains étaient au pouvoir, ils ont travaillé avec ceux qui ont tué ce pays pendant 18 ans. Ils se sont enrichis et ont acheté beaucoup de biens. C’est aujourd’hui qu’ils se réveillent pour venir vous mentir», a fustigé Félix Tshisekedi
Ce discours, ferme et engagé, traduit la volonté du Président Tshisekedi de renforcer la démocratie congolaise en privilégiant la transparence et la responsabilité. Face à une population qui attend des actes concrets, Félix Tshisekedi promet un second mandat placé sous le signe du développement et de la justice sociale. Une promesse que le peuple congolais observera avec vigilance jusqu’à l’échéance annoncée.
Barth NGINDU