La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a rassemblé, ce mardi, les membres clés du Gouvernement, l’intersyndicale nationale et la Fédération des entreprises du Congo pour discuter de l’ajustement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti, le SMIG.
À Kinshasa, un tournant historique se dessine pour les travailleurs congolais. Sous la houlette de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, la question épineuse du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) trouve enfin une voie de résolution, alliant respect des procédures légales et engagement social. Une démarche exemplaire qui replace la rigueur au cœur de la gouvernance.
À la Primature, une réunion cruciale a rassemblé Gouvernement, syndicats et employeurs pour aborder l’ajustement tant attendu du SMIG. Mais au-delà des chiffres, c’est une leçon de démocratie et de transparence qui s’est jouée.
Décembre dernier, un arrêté du Ministre de l’Emploi et du Travail promettait de doubler le SMIG, mais il a rapidement été jugé non conforme. En femme d’État soucieuse de l’intérêt commun, la Première Ministre a exigé le respect de la procédure légale, renvoyant le dossier devant le Conseil National du Travail.
« Protéger les droits des travailleurs passe d’abord par des décisions solides et irréprochables », a déclaré Judith Suminwa.
Ce rappel à l’ordre, loin d’être une opposition à l’augmentation du SMIG, vise à pérenniser les acquis des travailleurs et garantir leur mise en œuvre sans contestation future.
« Les 14.500 FC sont un acquis. Nous saluons la sagesse et la méthode de la Première Ministre », a précisé Guy Kuku Gedila, président de l’Intersyndicale nationale
Ce consensus marque une étape historique : un SMIG doublé, passant de 7.075 à 14.500 FC. Une victoire pour les travailleurs, mais aussi pour un Gouvernement déterminé à améliorer leur pouvoir d’achat.
« Le respect des règles garantit la légitimité et la pérennité des décisions », précise Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre de l’Économie
La réunion de ce 21 janvier, c’est plus qu’une avancée économique. C’est une démonstration de la force du dialogue social et de l’importance des institutions. Dans un pays où les tensions sociales sont fréquentes, Judith Suminwa Tuluka montre qu’une gouvernance juste et rigoureuse peut ouvrir les portes d’un avenir meilleur.
Barth Ngindu