L’émotion était à son comble mardi 4 mars 2025 à Bukavu, où les corps des victimes de l’attentat à la bombe survenu lors du meeting de l’AFC/M23, le 27 février dernier, ont été inhumés. Avant leur dernier voyage, une messe de requiem a été célébrée en leur honneur, rassemblant familles endeuillées, autorités locales et habitants encore sous le choc de cette tragédie.
Le bilan initial de 11 morts et une soixantaine de blessés s’est alourdi, plusieurs blessés ayant succombé à leurs blessures. Désormais, 17 personnes ont perdu la vie et 59 autres restent blessées.
Selon des sources locales, certaines victimes ont été enterrées aux cimetières de Ruzizi et de Musigiko, tandis que d’autres ont été rapatriées dans leurs territoires d’origine. Un adieu déchirant, dans une ville encore sous le choc de cet acte de violence.
Des Enquêtes Réclamées pour Faire la Lumière
Alors que les responsabilités restent floues et que les accusations fusent de part et d’autre, l’imbroglio autour des véritables commanditaires de cet attentat nourrit la colère et l’incompréhension. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer des enquêtes indépendantes, afin que justice soit faite et que les coupables répondent de leurs actes.
Bref, à Bukavu, le deuil se mêle à une soif de vérité et de justice.
Barth NGINDU