En Janvier 2026, la République démocratique du Congo sera soumise à la validation par le Conseil d’Administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Et en prélude de cet exercice, les membres des différentes organisations de la Société civile sont en atelier dit d’évaluation. Il est question pour eux, d’examiner les droits qui sont reconnus à la Société civile.
Comme pour dire, « qui prône la bonne gouvernance, met tout en oeuvre pour garantir la sécurité des principes. Soucieuse de la bonne marche du pays, ces membres de la société civile veulent savoir tout au long de leur atelier, si réellement la RDC respecte la « Norme » ITIE.
« Comme beaucoup le savent, l’année prochaine à partir du mois de janvier la République démocratique du Congo sera soumise à la validation par le Conseils d’administration de l’ITIE pour voir si notre pays respecte la « Norme ». Et comme vous le savez aussi, la participation de la société civile est un point crucial dans cette évaluation. C’est la raison pour laquelle nous nous réunissons ici pour évaluer d’abord nous-même notre participation à l’ITIE, puis faire des recommandations qui doivent être prises en compte avant la validation », a déclaré Jean-Claude Katende, Président national de l’ASADHO.

Présente en République démocratique du Congo depuis plusieurs années, l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives connait aujourd’hui un récul selon plusieurs rapports démontrés. Le Président national de l’Association Africaine des Droits de l’Homme (ASADHO), fait voir que ces faiblesses sont enregistrées parce que la RDC n’arrive pas à respecter ses engagements vis-à-vis de cette Organisation internationale qui milite pour la transparence dans les industries extractives.
« À ce jour, l’ITIE a un véhicule très fort. Aujourd’hui, la République démocratique du Congo à abandonné totalement de financer l’ITIE et les quelques activités qui sont déployées à travers le pays, sont faites sur le financement des bailleurs internationaux. Ce qui n’est pas très bien. La 2éme inquiétude pour nous, c’est le décret qui concernent l’organisation et le fonctionnement de l’ITIE en Républiques démocratiques Congo. Le décret que nous avons date de 2009 et aujourd’hui il est totalement défaillant par rapport aux réalités, mais aussi par rapport à la norme aux bonnes pratiques », a-t-il souligné.
Et d’ajouter :
« Nous avons initié un décret qui avait été soumis à la Première ministre il y a quelques mois Madame Judith Suminwa qui était d’ailleurs présidente honoraire de l’ITIE, là aussi on sent que cette question n’est pas prise en compte. C’est qui va certainement si cette attitude continue ça va coûter beaucoup de points à la république démocratique ».
Une déclaration finale va sanctionner les travaux de cet atelier avec la détermination des participants qui tiennent mordicus à ce que la RDC respecte ses engagements, de peur que le pays ne soit classé sur la liste des pays hors normes par l’ITIE.
Ben AKILI