Le procès très attendu de plusieurs officiers supérieurs des Forces armées de la RDC (FARDC) s’est ouvert ce mercredi, 13 mars 2025 devant la Haute Cour militaire. Ces hauts gradés sont appelés à répondre de faits graves ayant compromis la sécurité nationale.
Lors de cette première journée d’audience publique, la cour a procédé à l’identification des prévenus. Tour à tour, les accusés se sont présentés devant les juges, accompagnés de leurs avocats.
La séance s’est poursuivie par la lecture des charges qui pèsent contre eux : lâcheté, perte de matériel militaire et incitation à des actes contraires au devoir et à la discipline. Des accusations lourdes, d’autant plus que ces manquements sont considérés comme ayant contribué aux pertes en vies humaines et à la détérioration de la sécurité dans les villes de Goma et Bukavu, dans l’Est du pays.

La Haute Cour militaire a décidé de renvoyer le procès au 20 mars, afin de permettre à la défense de mieux s’imprégner du dossier.
Ce procès met en évidence des failles préoccupantes au sein de l’armée congolaise, dans un contexte déjà marqué par de fortes tensions sécuritaires. Son issue est très attendue, tant pour la stabilité du pays que pour rendre justice aux victimes de ces événements tragiques.
Barth NGINDU