« Oui, nous pouvons mettre fin à la tuberculose : s’engager, investir et agir », c’est sous ce thème que la RDC a célébré la journée mondiale de lutte contre la tuberculose le 24 mars 2025 à Kinshasa.
Pour cette énième commémoration, le programme national de lutte contre la tuberculose(PNLT) a mis un accent sur un financement conséquent et durable afin de renforcer le diagnostic, le traitement et la prévention de de la tuberculose. Le Dr Jean-Pierre Malemba, directeur du PNLT a présenté les statistiques de la maladie en RDC qui font état de 282.566 patients souffrant de la tuberculose et a connu 4000 décès durant l’année 2024.
Pour lui, tous les malades notifiés ont pu bénéficier d’un traitement gratuit grâce au financement du gouvernement congolais et à l’appui des différents partenaires.
« Je voudrais saisir cette opportunité pour féliciter particulièrement tous les prestataires ainsi que tous les cadres du programme national de lutte contre la tuberculose pour leurs efforts soutenus dans la lutte contre la cette endémie et leur demander de renouveler l’engagement en tenant compte des divers des directives national », a-t-il dit.
Par ailleurs, les chiffres dévoilés pr l PNLT présente encore un danger pour la santé publique en RDC. Cependant, le gouvernement reste engagé à limiter l’impact de la tuberculose d’ici 2035 grâce aux innovations qu’il apporte pour la prise en charge de la maladie.
« la RDC intensifie ses efforts limiter l’impact de la maladie en dotant le PNLT des appareils de technologie de pointe incluant 78 appareils de Genexpert. Et pour palier la rupture de stock en médicaments, le pays à sur fonds propres acheté des médicaments de première ligne », a fait savoir Emmanuel Lukombe Balamutshu, Secrétaire général à la prévoyance sociale.

La baisse de financement humanitaire américain a un impact sur la prévention de la tuberculose. Face à ce défis, la société civile invite l’État congolais à combler le gap. Le gel de du financement des Américains commencent déjà à porter un préjudice. Et pendant des décennies nous avons beaucoup compté sur les partenaires techniques et financiers et aujourd’hui nous sommes buté à ce gros problème un manque de financement.
Actuellement, il y a pratiquement 12.000 malades atteints de la tuberculose qui sont en file d’attente de leurs médicaments et avec risques de retomber malades et de contaminer encore la communauté.
« C’est ainsi que nous sommes en train d’interpeller le gouvernement pour qu’il puisse prendre ses responsabilités de manière à revoir les crédits alloués au secteur de la santé et spécifiquement à la lutte contre la tuberculose de manière à ce que les 15% ne soient pas un slogan mais une réalité qui tiennent compte des besoins réels des congolais et non pas du saupoudrage sur le budget de l’état », a martelé Ghislaine Mabeluanga, coordonnatrice de la société civile LNAC.
Par ailleurs, l’OMS s’engage à accompagner la RDC a accélérer le progrès vers l’élimination de la tuberculose d’ici 2035.
Margarita-Rosa Ngoy