Dans un contexte politique déjà tendu en République Démocratique du Congo (RDC), un rapport présenté par Ronny Jackson, ancien médecin de la Maison Blanche et maintenant représentant du Congrès américain, a récemment suscité une vague de réactions. Ce rapport, jugé erroné par l’Ambassade des États-Unis à Kinshasa, soulève des questions sur la véracité des informations diffusées et sur les motivations sous-jacentes de ses auteurs.
Ronny Jackson, soutenu par le député Moïse Katumbi, a présenté devant une commission du Congrès américain des allégations concernant la situation politique et humanitaire en RDC. Ces déclarations, qui visaient à attirer l’attention sur des problématiques spécifiques, ont rapidement été qualifiées d’inexactes par l’ambassade des États-Unis. Dans un communiqué, celle-ci a exprimé sa désapprobation face à ce qu’elle décrit comme une représentation biaisée et trompeuse de la réalité sur le terrain.

L’ambassade a souligné l’importance de baser les discours politiques sur des faits vérifiables, en affirmant que les informations fournies par Jackson ne reflètent pas la complexité de la situation en RDC. Les responsables de l’ambassade ont également évoqué leur engagement à soutenir des initiatives qui favorisent la paix et la stabilité dans le pays, tout en appelant à une approche constructive et factuelle dans les discussions internationales.
Cette controverse met en lumière les tensions croissantes entre les acteurs politiques congolais et les États-Unis. Le soutien affiché par Ronny Jackson à Moïse Katumbi, une figure politique influente en RDC, pourrait être perçu comme un moyen de s’ingérer dans les affaires internes du pays.
Prince NTITA