Situé dans la Commune de Kinshasa, près de l’aéroport de Ndolo, le marché zigida, réputé par sa diversité des produits alimentaires à base naturelle et qui contribuent à l’alimentation de la ville province de Kinshasa est dans un état de délabrement très avancé.
Ce vendredi 28 mars 2025, un constat a été fait dans ce grand marché de la ville, où les vendeurs ainsi que les acheteurs font face à une situation alarmante laissant ainsi les Kinois s’éclater en sanglots pendant les heures de service. Il s’agit notamment de la présence d’un lac de bourbiers obligeant certains kinois à mettre des bottes en location en cas d’une course au sein du marché.

Interrogé sur cette situation, Willy Kalema, un des artisans de ce nouveau métier qui a vu jour du marché zigida, lui voit une occasion de se procurer de l’argent.
« Nous n’avions pas cette idée, mais avec circonstance, nous nous sommes vus obligés d’aider nos mamans à porter des bottes pour faire des courses dans ce marché. En dépit de les aider, nous leur demandons de nous payer une somme de mille (1000) francs congolais pour qu’elles puissent acheter et vendre en toute sécurité », a déclaré Willy Kalema.
Et de poursuivre :
« Cet exercice n’est pas à louer car les Kinois sont exposés aux diverses infections en plein milieu de Kinshasa, néanmoins, nous sommes obligés de nous laisser faire car nous n’avions pas d’autres choix que d’aider nos mamans à notre niveau. Nous interpellons par cette occasion les autorités compétentes de bien prendre en compte nos desideratas et qu’ils puissent nous proposer des meilleures solutions qui vont pallier cette situation qui place remet en cause la propreté de notre capitale Kinshasa ».

Selon les témoignages recueillis sur place, les vendeurs et vendeuses de ce marché ont longtemps déploré cette situation pendant plusieurs années. Cependant, leurs cris et pleures sont restés sous-entendus par les dirigeants de la ville province de Kinshasa. Ces derniers ont réitéré leur volonté de lancer un appel au gouvernement provincial spécialement au premier citoyen de la ville, Daniel Bumba Lubaki de réfléchir sur les grandes lignes qui peuvent occasionner la réhabilitation de ce marché car beaucoup des familles en dépendent.
C’est une sonnette d’alarme qui est lancée, et les autorités provinciales sont appelées à trouver des solutions idoines afin de venir en aide cette population.
Michel Kabeya