Reçu aux consultations politiques ce mardi 1er avril 2025 en tant que leader de l’opposition républicaine, Constant Mutamba a salué cette initiative du chef de l’État de faire appel à toutes les forces vives de la nation pour créer la cohésion afin de mettre fin à la guerre.
« Nous sommes satisfaits de ces consultations menées par Eberande Kolongele », lâche-t-il devant la presse.
Concernant la formation du futur gouvernement, Constant a laissé entendre qu’il faut d’abord écarter la problématique du partage de poste.
« Il est plutôt nécessaire de se pencher sur des questions structurelles pour régler la crise sécuritaire », a-t-il dit.
En outre, il appelle à un gouvernement d’ouverture nationale avec des compatriotes talentueux qui peuvent aider le chef de l’État.
« Il n’est pas question de sa baser sur le critère du poids politique. Mais la compétence, le patriotisme et la loyauté envers la République », affirme-t-il.
Le leader de l’opposition républicaine appelle au maintien de l’architecture gouvernementale actuelle mais à faire des réaménagements techniques pour ne pas casser le rythme et éviter des éternels recommencements.
Par ailleurs, il exhorte à federer les forces pour bouter l’ennemi.
« Le pays est en danger. Nos égos doivent laisser place au patriotisme. Lorsqu’un serpent est entré dans la maison, on se met ensemble pour tuer le serpent. J’en appelle à un sursaut patriotique de l’opposition, la société civile de venir formuler leurs recommandations pour trouver la solution à la crise. La guerre qui sévit à l’est nécessite la cohésion. Je réitère mon appel à toutes les forces vives à privilégier l’intérêt supérieur de la nation », recherit Constant Mutamba.
Il précise en outre qu’il ne s’agit pas d’un problème entre Congolais mais face à un pays bien identifié le Rwanda qui agresse la RDC.
A cet égard, l’appel du chef de l’État répond à l’impératif de trouver des solutions pour ramener la paix dans l’Est de la RDC.
« Le peuple congolais attend des acteurs politiques et de la société civile de trouver des solutions aux problèmes de l’agression à l’Est et non le partage des postes. Le meilleur cadre pour formuler des propositions est celui-ci. L’heure n’est plus à la distraction. Ce n’est ni Washington, ni Paris, ni Londres qui vont trouver des solutions aux problèmes qui sont les nôtres », conclut-il.
La Rédaction