« L’évolution de la conjoncture économique et efforts déployés en temps de guerre pour la stabilité économique et la protection du pouvoir d’achat », ce thème a fait l’objet du briefing co-animé lundi 14 avril, par le Ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya et le Vice-Premier Ministre en charge de l’Économie nationale, le Professeur Daniel Mukoko Simba.
Dans son parlé, le vice-Premier ministre en charge de l’Économie a donné des informations fiables concernant biensur l’évolution de la conjoncture économique en République démocratique du Congo. Le patron de l’Économie nationale a salué de manière claire, les efforts déployés jusque-là par la Banque Centrale du Congo pour stabiliser le franc-congolais sur le marché.
« La Banque centrale du Congo déploie des efforts extraordinaires pour soutenir le franc congolais et maintenir la stabilité du taux de change, en intervenant régulièrement sur le marché. », a fait savoir le Vice-Premier Ministre de l’économie nationale.
Toutes fois a-t-il précisé, les recettes mensuelles ne couvrent pas les dépenses mensuelles, mais de manière transparente, sans créer de l’inflation ni d’instabilité sur le marché des changes.

Lutte contre les disparités de prix en RDC
Le Professeur Mukoko Samba a devant les chevaliers de la plume et du micro démontré sans ambages, qu’il va dans les jours à venir, mettre en place un outil qui vas permettre à détecter la non conformité de prix des produits sur le marché.
« Nous avons mis en place un instrument qui sera bientôt disponible sur le site du ministère de l’Économie nationale, mais qui peut déjà être mis à la disposition de nos amis de la presse, permettant de constater effectivement les pièges. Cet instrument nous a révélé des informations intéressantes. Il a été testé de manière progressive dans différentes provinces. Nous avons constaté que, selon que vous achetez dans un supermarché ou dans un marché local, le prix d’un produit peut varier considérablement. Par exemple, une personne qui achète un produit dans un supermarché peut dire que le prix a augmenté, alors qu’au même moment, ce même produit de la même marque se vend à peut-être 50 % moins cher dans un circuit d’approvisionnement différent », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre :
«Nous avons observé que les produits qui entrent par l’Angola et passent par des voies classiques, comme Matadi, cohabitent dans la même ville. Nous approfondissons actuellement l’analyse de cette situation. L’objectif est de comprendre les différences dans les chaînes logistiques, notamment pour des produits comme le savon ou le lait.»
Certes, la République Démocratique du Congo traverse une période d’instabilité qui rend difficile la gestion de son économie, les autorités quant à elles, sont plusque déterminées à travailler sur des solutions adéquates pour stabiliser les prix et protéger le pouvoir d’achat des congolais.
Ben AKILI