Lors du briefing animé samedi 19 avril 2025 à Lubumbashi, le ministre de la Communication et des médias, Patrick Muyaya répondant à la question faisant suite à la présence de Joseph Kabila à Goma, démontré que, « la priorité c’est d’analyser le contexte sécuritaire et politique autour de cette visite.
« On attend de le voir et on attend de l’écouter. Il faut faire attention dans la symbolique. Parmi ceux qui ont combattu pour assurer l’unité et l’intégrité de ce pays figure M’zeé Laurent Kabila, l’un des ressortissants de ce coin. Il ne faut pas que les actes posés, nous puissions aller à l’encontre de leur combat. Il faut voir les actes posés et les conséquences qui peuvent avoir », a déclaré Patrick Muyaya.
Devant un parterre des journalistes, le porte-parole du gouvernement n’a ni confirmé ni infirmé sur la présence de Joseph Kabila à Goma, dans la province du Nord-Kivu. Pourtant dans l’opinion, des rumeurs persistent et confirment bel et bien la présence de Joseph Kabila dans cette partie du pays. Toutes fois, Patrick Muyaya a rappelé que la nécessité d’unir les forces pour mettre fin à cette guerre d’agression.
« Aujourd’hui nous connaissons l’ennemi et nous connaissons les complices de l’ennemi. Le président Kabila a été Commandant suprême des forces armées de la République. Et il y a eu beaucoup des officiers supérieurs des militaire qui sont morts dans le combat contre les supplétifs du Rwanda, c’est connu et pour la plupart ils sont toujours basés à Goma », a-t-il fait savoir.
Et d’ajouter :
« Je crois qu’il existe une loi, la loi du 28 juillet 2018 portant statut d’ancien président de la République. La loi qui parle notamment à son article 4 que tout ancien président de la République élu est soumis au devoir à tout citoyen en vertu de la Constitution en particulier. Et l’article 5 dit, tout ancien président de la République élu est soumis à une obligation générale de réserve, de dignité, de patriotisme et de loyauté envers l’État. L’obligation de dignité consiste à adopter un comportement ou des attitudes qui ne violent pas la loi et ne portent pas atteinte à l’ordre public ou aux bonnes mœurs. »
Ben AKILI