Germain Kambinga, président du Mouvement Centriste au Congo dénonce l’attitude de certaines composantes de l’opposition qui, selon lui, ont refusé de participer aux consultations, préférant miser sur un affaiblissement des institutions de l’État.
Pour lui, cette posture alimente l’isolement apparent du pouvoir et contribue à une image biaisée de la situation du pays sur la scène internationale. Il note néanmoins avec satisfaction que plusieurs personnalités politiques patriotiques hors de l’Union Sacrée ont pris part aux consultations.
« Une frange de l’opposition espérait secrètement que cette crise orchestrée par le Rwanda, avec la complicité de certains Congolais, emporterait les institutions démocratiques et le président de la République. Nous ne devons pas nous habituer à cela. Nous devons crier haut la réalité et la pensée populaire », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre :
« Je lance un appel solennel à ces forces politiques à sortir de l’attentisme et à se fédérer en une force de proposition. L’opposition complice du Rwanda a pris une longueur d’avance. Il est temps pour nous, forces pro-patrie, de nous organiser en entité dynamique et reconnue. »
Il est impératif d’après lui, que toutes ces forces s’organisent pour porter une voix forte et alternative, capable de contrer les discours qui banalisent la gravité de l’occupation rwandaise au Nord et Sud-Kivu.
Seule a-t-il conclu, une union crédible des forces patriotiques en dehors de l’Union Sacrée pourra rééquilibrer le débat politique national et international.
Sarah MUKOJ