Trois militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont été abattus jeudi à l’aube à proximité du camp Mobile de Ngaliema, dans l’ouest de Kinshasa, par un élément de la Garde républicaine.
D’après l’Agence congolaise de Presse, les faits se sont déroulés vers 3 heures du matin au croisement des avenues Bangala et Kasa-Vubu, non loin de l’entrée principale du camp Mobile, un site militaire stratégique de la capitale congolaise. Les victimes étaient en service au moment de l’attaque, ont indiqué les autorités militaires.
Selon le colonel Bertin Mulongoyi, commandant du camp Mobile, le tireur, appartenant à la Garde républicaine, aurait d’abord ouvert le feu sur deux militaires de son unité affectés à la sécurité du site. « Trois (3) de nos militaires des FARDC, dont deux (2) de mon unité, ont été abattus vers 3 heures du matin par un garde républicain alors qu’ils étaient à leur poste à l’entrée du camp Mobile », a-t-il déclaré.
Après avoir tué ses premières victimes, le militaire en cause aurait récupéré les chargeurs de leurs armes avant de viser une troisième cible, un soldat du centre d’écoute et de repérage, arrivé en intervention après avoir entendu les tirs. « Il a abattu un autre soldat venu en intervention », a précisé le colonel Mulongoyi interrogé par l’ACP.
Les raisons de cet acte restent pour l’instant inconnues. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les motivations du tireur et les circonstances exactes de ce drame qui a plongé les troupes stationnées à Ngaliema dans la consternation.
Les autorités militaires n’ont pas encore communiqué sur le sort réservé au garde républicain impliqué dans cette fusillade. Le haut commandement des FARDC promet de faire toute la lumière sur cette affaire dans les jours à venir.
CKK