À l’approche de la Table Ronde nationale sur la gestion des armes et munitions, la République démocratique du Congo (RDC) multiplie les efforts diplomatiques et techniques pour asseoir une gouvernance sécuritaire inclusive. Ce lundi, la Vice-ministre des Affaires Étrangères, Gracia Yamba Kazadi, a accordé une audience à une délégation du Bureau régional des Nations Unies pour les affaires de désarmement en Afrique (UNREC), dans le cadre des préparatifs de cet événement stratégique.
Prévue pour le mercredi 21 mai à l’hôtel Pullman de Kinshasa, cette Table Ronde vise à poser les bases d’une gestion rigoureuse des stocks d’armes sur le territoire national. Elle rassemblera les principaux acteurs nationaux et internationaux concernés par la sécurité et la lutte contre la prolifération illicite des armes. « La sécurité de nos citoyens passe par une maîtrise complète de nos stocks d’armes. C’est un impératif de souveraineté et de stabilité régionale », a déclaré la Vice-ministre.
Lors de cette rencontre préparatoire, les discussions ont porté sur la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre effective du Plan d’action national sur les stocks d’armes. Ce document stratégique, déjà adopté par les autorités congolaises, prévoit une série de mesures concrètes pour renforcer la sécurité des dépôts d’armement et améliorer la traçabilité des munitions.
« Le soutien technique et politique de nos partenaires internationaux, comme l’UNREC, est essentiel pour transformer nos engagements en actions tangibles », a souligné Mme Kazadi. Elle a également rappelé que cette initiative s’inscrit dans le cadre plus large des efforts de la RDC pour se conformer aux normes internationales en matière de désarmement et de non-prolifération.
Au-delà des aspects logistiques de la Table Ronde, un atelier technique est également prévu pour réunir des experts congolais issus des secteurs de la défense, de la sécurité, de la justice et de la société civile. L’objectif est de bâtir une approche collaborative permettant d’assurer une gouvernance durable et inclusive en matière de gestion des armes.
« Il ne suffit pas de sécuriser nos stocks. Il faut aussi établir une coordination interinstitutionnelle pérenne qui garantisse la transparence, la redevabilité et l’efficacité », a insisté la Vice-ministre. Elle a salué cette « dynamique de coopération constructive », qui illustre l’engagement du gouvernement à assurer une sécurité durable sur l’ensemble du territoire.
CKK