Ce mercredi 21 mai 2025, Bruxelles a été le théâtre d’un échange diplomatique de premier plan entre l’Angola et la République démocratique du Congo. Téte António, ministre angolais des Affaires étrangères, a conclu son séjour en Belgique par un tête-à-tête stratégique avec son homologue congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d’État en charge des Affaires étrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie.
Cette rencontre a permis aux deux responsables de passer en revue les priorités communes en matière de coopération bilatérale. « Notre volonté est d’approfondir un partenariat déjà solidement enraciné dans l’histoire de nos deux peuples », a déclaré Mme Wagner, soulignant l’importance d’une relation dynamique et tournée vers l’avenir.
Au cœur des discussions : les questions de sécurité régionale, en particulier dans la région des Grands Lacs, où les tensions persistent. La cheffe de la diplomatie congolaise a exprimé sa reconnaissance envers l’Angola pour son rôle actif dans la promotion de la paix. « L’engagement angolais pour la stabilité régionale est un signal fort en faveur de l’intégration africaine », a-t-elle ajouté.
Sur le plan économique, les deux ministres ont évoqué des pistes concrètes de coopération dans les secteurs stratégiques tels que l’énergie, les infrastructures et les échanges commerciaux. Téte António a confirmé la disponibilité de Luanda à « accompagner la RDC dans des projets de développement à fort impact régional ».
La culture et la diplomatie ont également occupé une place importante dans les échanges. Les deux parties souhaitent encourager les initiatives de rapprochement entre les sociétés civiles et promouvoir une diplomatie culturelle fondée sur des valeurs partagées. « La culture est un vecteur puissant de rapprochement entre les nations », a affirmé le ministre angolais.
Cette réunion s’inscrit dans une série de concertations régulières entre Kinshasa et Luanda, preuve d’une volonté commune d’élever la coopération à un niveau stratégique. Pour Téte António, « la coordination entre nos deux pays est essentielle pour faire entendre une voix africaine forte sur les scènes continentale et internationale ».
À l’issue de cet entretien qualifié de « franc et constructif » par les deux diplomaties, les parties se sont engagées à maintenir ce dialogue de haut niveau et à mettre en œuvre les initiatives discutées. Une nouvelle étape vers un partenariat durable et mutuellement bénéfique.
CKK