Lors de la clôture de la Global Growth Conference (GGG 2025) tenue ce mercredi 21 mai à l’hôtel Sofitel de Rabat, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Économie Nationale de la République démocratique du Congo, Daniel Mukoko Samba, a dressé un bilan optimiste des discussions menées autour des défis économiques africains. Il a salué la capacité des participants à réfléchir profondément sur les enjeux de la croissance dans le contexte spécifique du continent.
« Je tiens à saluer cette disponibilité et cette capacité à réfléchir sur les enjeux de la croissance économique dans le contexte des pays africains », a-t-il déclaré, soulignant la richesse des échanges durant ces deux journées. Pour lui, l’Afrique possède une dynamique interne positive, capable de nourrir une réflexion constructive et une action concrète.
Mukoko Samba a notamment mis en avant l’importance d’un optimisme africain, une force collective qui doit se traduire par une action continue. « Il faut continuer à agir, à échanger et à apprendre les uns des autres », a-t-il insisté, rappelant que la collaboration et le partage d’expérience sont indispensables pour sortir des situations de pauvreté qui affectent encore de larges segments de la population.
Un point d’actualité a particulièrement retenu son attention : le développement de l’hydrogène vert sur le continent. Selon lui, plusieurs pays africains, sous l’impulsion de leurs gouvernements, explorent déjà ce secteur prometteur. « Nous avons parlé du futur en référence à l’hydrogène vert, car il y a déjà des expériences en cours dans certains pays africains, pilotées par leurs gouvernements, qui perçoivent ce grand marché de demain et cherchent à se positionner », a-t-il expliqué.
Enfin, Daniel Mukoko Samba a formulé un souhait clair pour l’avenir de la réflexion économique en Afrique. Il a appelé à la renaissance de l’Institut Amadeus, qu’il voit comme un centre stratégique capable de passer de la simple analyse à une action efficace. « Je souhaite que l’Institut Amadeus reconstitue ce centre de réflexion orienté vers l’action afin de sortir des différents pièges qui maintiennent nos populations dans des situations de pauvreté », a-t-il conclu, mettant en lumière la nécessité d’institutions fortes pour soutenir la croissance africaine.
CKK