Le gouvernement congolais renforce son dispositif de lutte contre les fraudes minières. Le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, a procédé mardi 20 Mai à Kinshasa à l’installation officielle du nouveau comité de la Commission nationale de lutte contre la fraude et la contrebande minière (CNLFM).
Dirigé par Didier Kaku Kingwabidi, inspecteur général des Mines, ce comité voit ses pouvoirs élargis. Il travaillera en synergie avec les ministères de l’Intérieur, de la Défense et de la Justice pour mieux contrôler la chaîne minière.
Le plan d’action repose sur six piliers, notamment la coordination interinstitutionnelle, le contrôle de la production et des ventes de minerais (or, diamant, cupro-cobalt), l’augmentation des recettes fiscales et douanières, technologies de traçabilité, la coopération régionale renforcée via la CIRGL, et l’amélioration de l’image des minerais congolais.
Le coordonnateur promet une approche inclusive, misant sur la collaboration avec les services publics et les opérateurs légaux. La cérémonie s’est conclue par une remise et reprise entre le nouveau responsable et son prédécesseur, Freddy Mwamba.
Cette réforme, rendue effective par un arrêté interministériel, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de garantir plus de transparence dans un secteur vital pour l’économie nationale.
Nunda Malangu