La ministre nationale des Affaires sociales, des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale, Nathalie Aziza Munana, a poursuivi, le mercredi 21 mai 2025, une visite humanitaire dans plusieurs sites sinistrés de la ville de Kalemie, durement touchée par les récentes inondations. L’objectif était d’évaluer l’ampleur des dégâts, de rencontrer les populations affectées et d’annoncer des mesures de soutien.
La tournée a débuté dans le quartier de Kichanga, où la rivière Lubuye est sortie de son lit à la suite des pluies diluviennes des 5 et 6 mai derniers. Les inondations ont causé d’importants dégâts matériels et affecté de nombreuses familles. Sur place, la ministre Munana a écouté les doléances des sinistrés, observé les zones touchées et promis des mesures concrètes pour répondre à leurs besoins les plus urgents.
La ministre s’est ensuite rendue au camp de Katanika, où des déplacés de Kamkolombo, également victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika, ont trouvé refuge. Le constat sur place est alarmant : des centaines de familles vivent dans des conditions précaires, sans accès à l’eau potable, aux vêtements ou à la nourriture. L’absence d’infrastructures scolaires pour les enfants aggrave encore la détresse des habitants. La ministre a promis que des solutions d’urgence seraient mises en place pour améliorer les conditions de vie sur le site.

Profitant de sa présence à Kalemie, Nathalie Aziza Munana a également rencontré les déplacés de guerre venus des provinces du Nord et du Sud-Kivu, actuellement regroupés dans un camp de fortune, toujours à proximité de Katanika. Près de 2 000 ménages y vivent dans des conditions extrêmes.
« Je suis venue pour les victimes des inondations, mais je ne pouvais pas repartir sans m’arrêter ici. J’ai vu, j’ai entendu vos doléances. Nous allons nous organiser pour vous apporter une assistance qui vous permettra de vivre dans des conditions moins douloureuses », a-t-elle déclaré.
La visite s’est poursuivie à Kamkolombo, où les eaux du lac Tanganyika ont envahi plusieurs habitations. Puis, sur l’avenue Dav, elle a pu constater d’autres dégâts liés à la montée des eaux, aggravée par l’érosion et l’absence d’aménagements urbains adaptés, selon elle.
Après ce passage de la ministre, les populations sinistrées attendent désormais des gestes concrets. Des abris, de la nourriture, des soins de santé et un accompagnement à plus long terme figurent parmi les besoins les plus urgents exprimés.
Augustin Musambo, depuis Kalemie