La recrudescence des braquages à main armée dans la capitale congolaise pousse les autorités à renforcer la sécurité urbaine. Lors d’une réunion stratégique tenue jeudi au ministère de l’Intérieur et sécurité, le gouvernement a proposé l’intensification des patrouilles mixtes entre la Police nationale congolaise (PNC) et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a convoqué cette réunion d’urgence afin d’élaborer des réponses concrètes à l’insécurité grandissante. Étaient présents les hauts responsables de la Police, des FARDC, ainsi que les autorités provinciales de Kinshasa. Cette rencontre intervient dans un contexte marqué par une hausse inquiétante des actes de banditisme armé dans plusieurs quartiers de la ville.
« Face à la recrudescence des braquages à main armée dans la capitale et à l’utilisation abusive des véhicules de la Police par certains de ses éléments le vice-Premier ministre de l’Intérieur et sécurité, Jacquemin Shabani, a réuni ce jeudi 29 mai,les hauts responsables de la Police nationale, des FARDC, ainsi que les autorités provinciales de Kinshasa pour une réunion stratégique », indique le communiqué du ministère.
Parmi les principales décisions évoquées, l’idée de renforcer les patrouilles mixtes PNC-FARDC a été retenue comme priorité. Cette collaboration entre les forces de sécurité vise à améliorer la couverture sécuritaire des zones sensibles et à dissuader les auteurs de braquages. Le dispositif vise également à renforcer la discipline au sein des forces de l’ordre, notamment en contrôlant mieux l’usage des véhicules de service.
La réunion a également abordé la nécessité d’une coordination plus rigoureuse entre les différentes unités opérationnelles. L’objectif est de mettre fin aux failles sécuritaires et aux cas de complicité interne souvent évoqués dans les rapports d’incidents.
CKK