La République démocratique du Congo (RDC) vient de franchir une nouvelle étape majeure sur la scène diplomatique internationale. Ce lundi 2 juin à New-York, elle a été élue vice-présidente de la 80ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, dont l’ouverture officielle est prévue pour le 9 septembre prochain. Une position stratégique qui reflète la volonté du pays de jouer un rôle plus actif dans les affaires mondiales.
Cette nomination intervient à un moment clé pour la RDC, qui s’apprête à briguer un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies. En se positionnant à la vice-présidence de la plus haute instance délibérative de l’ONU, Kinshasa affiche clairement ses ambitions diplomatiques et son engagement à contribuer aux grands débats internationaux, notamment sur la paix, le développement durable et la gouvernance mondiale.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2019, le président Félix Tshisekedi a fait de la diplomatie multilatérale une priorité de son mandat. Sous son impulsion, la RDC a multiplié les initiatives de coopération régionale et internationale, cherchant à rompre avec des années d’isolement et à renforcer sa présence dans les enceintes internationales.
Cette élection consacre ainsi les efforts entrepris par la diplomatie congolaise pour redorer l’image du pays et renforcer sa crédibilité. Elle témoigne aussi de la reconnaissance, par la communauté internationale, du rôle stabilisateur que la RDC peut jouer en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs.
CKK