Au total, 30 307 finalistes, dont 15 108 filles, sont attendus dans 103 centres répartis sur 12 sous-divisions éducatives de la province Nord-Kivu 2. Le coup d’envoi de cette session a été donné ce lundi 2 juin à Beni, siège provisoire de la province, par le vice-gouverneur policier du Nord-Kivu, Louis Second Karawa.
Malgré les défis sécuritaires liés à la présence des rebelles du M23, les autorités locales assurent que les examens se dérouleront sans encombre, y compris dans les zones sous occupation. Le vice-gouverneur a salué les efforts du gouvernement central et de ses partenaires, notamment l’UNICEF, pour l’acheminement des kits et le suivi logistique.
« Ce qui semblait impossible est devenu réalité grâce à une mobilisation héroïque face aux obstacles logistiques et financiers », a déclaré Louis Second Karawa. Il a également exprimé sa solidarité envers les élèves des zones occupées, affirmant que leur droit à l’éducation reste une priorité.
Cette session 2025 se tient dans un contexte de crise prolongée à l’Est du pays, où l’accès à l’éducation est fortement entravé par l’insécurité. Le lancement des épreuves représente un symbole fort de résilience pour les communautés affectées.
Dieumerci Matu Chub