Ce jeudi 05 juin, la capitale va vibrer au rythme de la nature à l’occasion d’une cérémonie symbolique de plantation des arbres Malebo, une espèce de palmier emblématique de la ville. L’événement, qui sera présidé par la ministre de l’Environnement Ève Bazaiba, s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale de l’Environnement célébrée le 5 juin de chaque année.
Placée cette année sous le thème « Mettre fin à la pollution« , la journée vise à sensibiliser l’opinion publique à l’impact dévastateur des déchets plastiques sur notre écosystème. À travers ce geste écoresponsable, les autorités congolaises veulent non seulement promouvoir le reboisement urbain mais aussi rappeler l’urgence de préserver les ressources naturelles menacées par la pollution.
Un symbole local pour un message global
Le choix du palmier Malebo n’est pas anodin. Il incarne à la fois l’identité naturelle de Kinshasa et la résilience environnementale. En intégrant cette espèce dans le paysage urbain, la ville souhaite renforcer la couverture végétale tout en promouvant des valeurs de durabilité.
Plastique : l’autre urgence
En parallèle de la reforestation, la Journée mondiale de l’Environnement interpelle sur l’explosion de la pollution plastique. En RDC comme ailleurs, les rivières, les marchés et les quartiers urbains sont étouffés par les déchets non biodégradables. Des campagnes de sensibilisation et des actions concrètes de nettoyage sont prévues dans plusieurs communes de Kinshasa.
Vers une prise de conscience collective
Cette journée marque un pas de plus vers une conscience écologique collective en RDC. Associations, écoles, institutions publiques et citoyens sont invités à participer activement à la sauvegarde de leur environnement.
En plantant un Malebo, Kinshasa ne se contente pas d’embellir son paysage : elle enracine plutôt un avenir plus vert.
B.A