“La justice a une mémoire qui prolonge les cris des martyrs jusqu’au trône”. Cette phrase, lourde de sens et d’émotion, est le cri d’alerte d’Espoir Rubenga, jeune patriote congolais, qui refuse de rester silencieux face aux massacres perpétrés dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
Alors que les larmes des populations endeuillées continuent de couler, les exactions commises par les rebelles de l’AFC/M23, avec la complicité manifeste de l’armée rwandaise, ne cessent de s’accumuler. Des villages entiers rayés de la carte, des femmes violées, des enfants arrachés à la vie, des communautés entières prises en otage…
Mais aujourd’hui, une vérité brute s’impose : “Ils sont cuits, tout est dévoilé”, martèle Rubenga. Car au-delà des rapports diplomatiques, des hésitations internationales et des silences complices, les preuves s’amoncellent. Des images satellites aux témoignages des survivants, des enregistrements audio aux déclarations sous serment, l’ombre de Kigali et de ses alliés rebelles ne peut plus être ignorée.
Espoir Rubenga, à travers cette prise de parole, s’érige en porte-voix d’une jeunesse congolaise éveillée, déterminée à briser la chaîne de l’oubli et à refuser l’impunité. Pour lui, chaque crime appelle justice, et chaque martyr mérite reconnaissance.
“Ce n’est pas qu’une affaire de politique, c’est une question d’humanité”, insiste-t-il. À travers son cri, c’est toute une génération qui demande des comptes, qui exige la fin des hypocrisies diplomatiques et la reconnaissance d’un génocide à peine voilé.
Alors que la communauté internationale peine à poser des actes concrets, la mémoire, elle, reste vivante. Et comme le dit Rubenga : “La justice, même lente, finit toujours par atteindre ceux qui pensaient pouvoir échapper à l’Histoire.”
B.A