La République Démocratique du Congo amorce une étape décisive dans la maîtrise de ses effectifs diplomatiques. Sous l’impulsion du Président Félix-Antoine Tshisekedi, une vaste opération d’identification des agents et fonctionnaires de l’État affectés à l’étranger a été lancée ce vendredi 20 à Bruxelles, marquant le début d’une réforme stratégique de grande envergure.
Présidée par le Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau Ebua Kalokola, cette cérémonie ouvre un chantier crucial : bâtir une base de données fiable des personnels représentant la RDC dans ses missions diplomatiques et consulaires à travers le monde. Un enjeu de gouvernance autant que de souveraineté, dans un contexte où l’efficacité de l’action extérieure dépend d’une administration maîtrisée, compétente et performante.
Cette opération, menée conjointement par le ministère de la Fonction Publique et celui des Affaires Étrangères, vise à moderniser la gestion des ressources humaines de l’État à l’étranger, en apportant transparence, rigueur et cohérence aux affectations diplomatiques.
« Cette réforme, c’est une réponse concrète à l’impératif d’efficacité de notre diplomatie. Elle permettra à l’État de savoir exactement qui le représente, où et dans quelles conditions », a déclaré le VPM Jean-Pierre Lihau.

Après Bruxelles, d’autres capitales européennes suivront, avant l’extension du processus aux continents africain, asiatique et américain. L’objectif est clair : mettre fin aux zones d’ombre, aux doublons, et à certaines pratiques de gestion peu orthodoxes, tout en valorisant les véritables compétences.
Cette démarche traduit la volonté du Chef de l’État de faire de la diplomatie congolaise un levier d’influence, de développement et de rayonnement, en s’appuyant sur des hommes et femmes qualifiés, identifiés et encadrés.