Le Général Christian Tshiwewe Songesha, ancien Chef d’État-Major Général des FARDC, a été arrêté mercredi 9 juillet 2025 à Kinshasa, avant d’être immédiatement transféré à la prison militaire de Ndolo, où il a passé sa première nuit. Cette arrestation surprise, qui intervient après de longues heures d’audition, soulève un véritable séisme au sein des forces armées et de l’opinion publique.
Selon des sources bien informées, l’arrestation de Tshiwewe fait suite à des soupçons graves concernant son implication dans un réseau de soutien aux Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé accusé de plusieurs atrocités en RDC. Il est notamment accusé d’avoir facilité l’intégration de près de 250 combattants FDLR au sein de la Garde Républicaine, une unité d’élite censée protéger les institutions nationales et le président.
L’affaire a pris une tournure plus inquiétante avec l’arrestation de son aide de camp, le Colonel Adelart Mwiza, également suspecté de complicité dans cette opération. Les deux militaires auraient exploité leur position pour offrir une couverture à ces éléments étrangers, menaçant ainsi la sécurité nationale.
Les autorités militaires et judiciaires restent prudentes sur les détails de l’enquête, mais cette arrestation a jeté une lumière crue sur la question de la loyauté au sein des institutions militaires du pays. Les observateurs s’inquiètent de l’ampleur de cette infiltration des FDLR dans les forces armées congolaises, et des répercussions que cela pourrait avoir sur la stabilité de la RDC.
Pour le moment, le Général Tshiwewe et le Colonel Mwiza sont placés sous haute surveillance à la prison militaire de Ndolo, en attendant les développements de l’enquête qui pourrait avoir des ramifications profondes pour l’avenir de l’armée congolaise.