Le député national Tobie Kayumbi monte au créneau pour dénoncer avec vigueur un accord signé entre le ministre congolais de sports et un club étranger de football, dans des conditions jugées opaques et contraires aux principes de transparence démocratique.
« Comment un ministre peut-il engager la République sans débat parlementaire, sans information de l’Assemblée, et sans le moindre respect des règles de gouvernance ? », s’indigne cet élu du peuple sur son compte X.
Selon lui, cet acte unilatéral, qui engage l’État congolais, échappe à toute traçabilité institutionnelle, ce qui soulève de sérieuses inquiétudes sur la légalité, la pertinence, et les dessous d’un tel engagement.
« L’impunité institutionnelle ne saurait couvrir des actes aussi irresponsables. Un ministre n’est pas au-dessus des lois ni des mécanismes de reddition des comptes », martèle Tobie Kayumbi.
Très touché par cet acte, il annonce qu’il portera la question à la tribune de la session budgétaire de septembre, avec pour objectif d’obtenir des explications claires, des documents officiels, et si nécessaire, des sanctions appropriées. Il interpelle également le Parlement pour que de telles pratiques ne deviennent pas une norme dans la gestion des affaires publiques.
Cette affaire, dont les détails du contrat n’ont toujours pas été rendus publics, relance le débat sur la gouvernance, la transparence dans les accords internationaux et la responsabilité des membres du gouvernement.