La Coalition nationale de l’Éducation pour tous (Conept RDC) plaide pour l’application stricte de la circulaire interdisant l’exclusion des filles enceintes des écoles. Une conférence de presse a été organisée à Kinshasa pour sensibiliser sur cette avancée majeure dans le secteur éducatif.
Pour cette structure éducative, il ne suffit pas d’adopter une mesure : il faut veiller à son application effective sur toute l’étendue du territoire national.
C’est dans cette optique qu’une conférence de presse s’est tenue mercredi à Kinshasa, à l’initiative de cette organisation engagée dans la défense du droit à l’éducation.
« Saluer la circulaire n° 1245 du 14 juillet 2025 qui interdit l’exclusion des filles enceintes des établissements scolaires, ne suffit pas. Nous devons veiller à ce que cette mesure soit respectée et appliquée dans toutes les écoles, en milieux urbains comme ruraux, qu’elles soient publiques, privées, conventionnées ou non », a insisté Jacques Tshimbalanga, coordonnateur national de la Conept RDC.
Selon lui, des cas d’exclusion continuent d’être rapportés, en dépit du cadre légal désormais clair. Conept appelle donc à une vigilance citoyenne, à des sanctions contre les établissements récalcitrants, et à une campagne nationale de sensibilisation, ciblant notamment les chefs d’établissements, enseignants, élèves et parents.
Cette initiative s’inscrit dans un combat plus large pour l’éducation inclusive, qui considère que la grossesse ne doit plus être une condamnation à l’abandon scolaire. Un enjeu de société majeur dans un pays où les grossesses précoces restent fréquentes, notamment dans les zones rurales.
Grâce Mukoj