Les députés nationaux débattent encore ce lundi 25 Avril sur la loi électorale. Lors de la récente plénière, des propositions avaient explosé au perchoir. C’est notamment le cas de la question de la caution soulevée par le député national Gaël Bussa qui soutenait sa supression.
Une autre problématique a été également soulevée, celle des « suppléants ». Certains élus du peuple soutenaient le fait que ces derniers ne soient pas membres des familles des députés. Thèse rejetée par plusieurs autres élus, notamment Ngoyi Kasanji qui ne voit aucun problème dans cela.
Nsingi Pululu, qui a accepté d’endosser la proposition de loi de Noël Tshiani sur le verrouillage des postes clés du pays aux seuls congolais nés de père et de mère congolais, est revenu sur la même position. Pour lui, c’est cette catégorie de personnes qui doivent compétir à l’élection présidentielle, ou occuper certains postes de souveraineté nationale. « On doit tout faire pour éviter des stagiaires et des infiltrés à la tête du pays », disait-il.
Pour leur part, les élus de l’opposition ont campé sur leur position. Pas question du débat sur la loi électorale sans consensus au préalable en dehors du cadre institutionnel. Le député nation de LAMUKA Ados Ndombasi l’a affirmé, de même que ceux du FCC/Kabila (Front Commun pour le Congo) qui n’avaient pas pris part à ladite plénière.