Au lendemain de la tenue dans la ville de Lubumbashi durant une semaine de la conférence inter-provinciale entre le grand Katanga et le grand Kasaï, sur la cohabitation pacifique des communautés de ces deux espaces, dont les résolutions vont dans le sens de pousser tout le monde au respect strict de la loi du pays, des us et coutumes mais aussi et surtout l’intégration communautaire, des mesures commencent à tomber.
Déjà, la mairie de Lubumbashi par l’entremise de l’autorité urbaine par intérim Laurianne Kalombo Mwewa place la barre très haut concernant la circulation des motards au centre ville de Lubumbashi.
Dans un arrêté urbain rendu public ce mercredi 04 mai 2022, la patronne de la ville persiste et signe;. ‹‹ aucun accès des taximotocyclistes ne sera toléré en plein coeur du centre ville, au risque d’être sanctionné ››.
Contrairement à l’ancienne limitation des parkings, Laurianne Kalombo repousse les motards très loin.
Désormais, ils sont obligés de s’arrêter à un et deux kilomètres de la place de la poste selon les lieux de provenance. Pour les usagers des motos de la commune rwashi ne peuvent franchir la ligne rouge tracée sur l’arrêt de bus Bakoa avant le tunnel. Tandis que ceux venant du côté kampemba, kenya et kamalondo, devront s’arrêter au niveau de camp vangu.
La population de katuba souffrira en se limitant sur boulevard katuba, coin avenue karavia, pendant que matshipisha/gecamines sera coupé du centre ville par avenue de la mission.
Madame le Maire achève sa liste par le côté golf dont les limites sont fixées à partir du quartier munua à kabulameshi.
La grande question reste celle de savoir, qu’est ce qui motive cette modification des limites au détriment de celles fixées avant la table ronde?
S’agit-il d’une guerre froide voilée qui s’ouvre derrière l’appel du chef de l’État à la clôture de la conférence inter-provinciale en mettant un accent particulier sur le respect de la loi?
Qui ne joue pas finalement un franc – jeu sur cette situation? Répondre qui pourra.
A l’allure où vont les choses, les jours passés à lubumbashi pour la paix et la cohabitation pacifique, seront regrettés car aucune assurance n’est pressentie jusque-là.
Dédé Roy NGANDU