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Kasaï-Oriental : Projet d’électrification des milieux ruraux, une équipe de l’Agence nationale de l’électrification est dans l’espace Kasaï pour l’identification des sites

70 millions de dollars américains, c’est déjà le budget mis à la disposition pour concrétiser le programme d’investissement prioritaire qui regorge en son sein, 64 projets à intérêt communautaire.

Cette précision émane du Coordonnateur de l’Agence nationale de l’électrification des services énergétiques ( ANSER ), qui conduit depuis lundi 16 mai au Kasaï-Oriental une équipe sur terrain pour étudier les sites sur lesquels doivent abriter des centrales solaires.

Au cours d’une interview exclusive accordée à Surveillance.cd, Damien Twambilangana a fait savoir que ‹‹ cette année, il y aura des projets qui seront livrés, mais les projets les plus importants ont déjà un délai qui a été fixé, donc d’ici juillet 2023 ››.

‹‹ Nous conduisons cette délégation de l’ANSER dans chaque territoire du Kasaï-Oriental, au moins dix sites seront ciblés. Déjà ce lundi 16 mai 2022 l’équipe a effectuée une descente sur terrain à Lukalaba dans le territoire de Tshilengi afin de visiter le site de cette commune rurale, qui va dans quelques mois, bénéficier d’une centrale solaire de 500 kilowatts ››, a laissé entendre Damien Twambilangana.

Et ajoute:

‹‹ Mupompa qui est comme une commune rurale pilote va bénéficier également d’une centrale solaire de 200 kilowatts, Miabi 1 mégawatts, à Kena Nkuna il y aura un aménagement de 10 mégawatts, même chose au Kasaï Central et la vision est d’atteindre le taux d’électrification de 30% d’ici 2025 et 60% en 2030 ››.

En dehors de ces projets inscrits au programme de développement à la base des 145 territoires, ces projets d’urgences s’inscrivent dans le programme qui concerne les 3 espaces pilotes du pays à savoir : le grand Bandundu, le grand Équateur ainsi que le grand Kasaï.

Ainsi pour réaliser tous ces projets, ANSER étant un établissement public procède par des appels d’offres afin d’identifier les meilleurs entreprises, surtout celles crédibles avec un accent particulier sur l’implication de la main d’oeuvre locale, a conclu le Coordonnateur Damien Twambilangana.

Marie Jeanne Molly MUPELA, à Mbuji-Mayi

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