Dans sa tribune intitulée ‹‹ Elections 2023: le bon et le mauvais pas au regard de l’expérience », l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante ( CENI), Corneille Nangaa a présenté sa lecture du processus électoral actuel au regard du dernier cycle. Il a épinglé des problèmes logistiques et financiers. Aux côtés de ceux-ci, il a évoqué également les problèmes sécuritaires comme obstacles si rien ne fait.
Des écueils ont été soulevés par Corneille Nangaa en ce qui concerne le processus électoral de 2023. La dimension sécuritaire a été passée au peigne fin. Selon lui, c’est un défi majeur.
‹‹ En effet, deux provinces entières restent sous État de siège, des tueries sauvages sont perpétrées au quotidien ; une partie du territoire est occupée ; des violences meurtrières sont déplorées à Kwamouth ; le banditisme urbain (phénomène Kuluna) a refait surface à Kinshasa etc… », a martelé l’ancien numéro 1 de la Centrale électorale.
Les élections générales sont censées avoir lieu en 2023 en RDC mais jusqu’ici l’opération de refonte du fichier n’est pas encore de mise.
Pas de validation de nouvelles données collectées de la cartographie et de l’atlas électoral actualisé.
Les nouvelles entités, à savoir, villes et communes créées depuis 2018 devant servir des circonscriptions électorales en 2023 ne sont pas encore installées. Sans oublier, la non publication du calendrier électoral.
Sur le plan politique, la CENI est sujet à controverse sur son caractère impartial. Certains acteurs politiques et de la Société civile doute de sa capacité à publier les résultats conformes à la vérité des urnes.
Steven Muhindo