L’actualité congolaise reste dominée par l’un de ses dignes fils du pays depuis un moment. Il s’agit de « l’homme qui répare les femmes », Denis Mukwege prix Nobel de la paix de l’ONU.
En déplacement en zone Euro, le docteur n’a cessé de réagir sur la situation du pays en crise dans sa partie Est. Finalement c’est sur un autre sujet qu’il a attiré l’attention de l’opinion publique concernant le traitement infligé à sa fondation et hôpital « PANZI » qui depuis un mois, n’a plus accès à ses comptes
bancaires car bloqués par l’administration fiscale réclamant à cet établissement sanitaire 125 000 $ à titre de paiement d’impôts.
‹‹ Ce problème met en péril l’hôpital et tous les agents qui y travaillent et sont impayés le mois dernier. Il y a des éléments de la direction générale des Impôts qui sont venus à l’hôpital question du contrôle dans le cadre du redressement fiscal et ont exigé qu’on paie 125 000 dollars à titre d’impôt sur cette nourriture qu’on donne et qui est considéré comme bien en nature ››, a indiqué le Docteur Mukwege.
Interrogé par nos confrères de Actualité.cd, le Docteur explique ce qui lui fait plus mal c’est la taxation sur le riz et haricots qui devraient être exemptés du fisc pour avoir reçu son prix « Sakharov ».
‹‹ Le prix Sakharov octroyé a été accompagné d’une somme de 50.000$ et je me suis investi d’user de ce moyen pour aider les personnels soignants travaillant à des heures supplémentaires pour aider les femmes victimes de violences sexuelles ››, explique Denis Mukwege.
Et d’ajouter :
‹‹ Normalement, l’État devrait accompagner et soutenir cette initiative au lieu de tâcher à l’entraver. Le caractère humanitaire est à souligner en gras.
C’est comme ça que le docteur Mukwege a notamment révélé qu’il a été victime d’une autre action de la justice où il a été empêché de se déplacer pour aller tenir une conférence à Tshopo au sein de l’Université de Kisangani.
Sur la question liée des élections, le prix Nobel de la paix dit que si »le peuple veut de sa personne, il sera là comme toujours à son service ».
Chaupin Emmanuel LUTOBO