Parmi les communes chères de la ville province de Kinshasa, se trouve Bandalungwa surnommée Paris dû à l’ambiance, l’engouement et le noctambulisme de ses habitants.
Depuis certains temps, cette contrée de la capitale congolaise connaît une précarité avérée marquée par le délabrement de ses routes, bouchage de ses caniveaux et apparition d’immondices à plusieurs endroits. Pendant la saison de pluie, la situation est plus désastreuse, des inondations au point d’enregistrer des morts.
« Je suis née et grandi ici. J’ai 25ans. Beaucoup d’années avant on avait jamais connu telle situation. Tout a commencé l’année passée, dont nous avions remarqué nos caniveaux bouchés, et à chaque fois qu’il pleuvait nous étions inondés progressivement jusqu’au niveau d’aller monter en chambre pour nous protéger ainsi que nos biens. On a tenté maintes fois de curer mais sans succès, alors j’invite l’État de s’imprégner de cette situation afin de nous sécuriser car nous sommes exposés à beaucoup de dangers ››, a déclaré Nissy Bukwa, habitante de Bandalungwa sur l’avenue Kasa-Vubu.
Cette situation que vit la commune de Bandalungwa est d’une part la responsabilité de l’État par l’insuffisance de poubelles publiques, causes de ces bouchages des caniveaux par déchets plastiques. Et d’autre part, la responsabilité des habitants qui y habitent, les usagers des matières en plastiques après usage, les jettent dans les rues et caniveaux, qui par après forment des immondices et empempechent la canalisation des eaux pendant la pluie, qui par la suite endommagent la voirie.
Une campagne de sensibilisation serait nécessaire, accompagnée d’une contrainte efficace aux ndalois afin de redorer l’image de cette commune qui jadis, était parmi les plus belles de Kinshasa.
Jacques Munene